Valérie Lelièvre publie aux éditions Ellipses : "Macroéconomie financière : la globalisation financière et ses crises" (2016).
Valérie LELIEVRE est docteur en économie et maître de conférences à l'IUP de Finance de l'Université Lorraine. Elle enseigne également au Centre de Formation de la Profession Bancaire, à l'ISAM-IAE de Nancy et à l'Ecole Supérieure de Management de Metz. Ses enseignements portent principalement sur la politique monétaire, la macro-économie financière et la gestion des risques à l'international.
Cet ouvrage présente les étapes de la construction d'une finance globalisée depuis les années 1970 comme une réponse à des déséquilibres et s'attache à démontrer qu'en changeant de nature, la globalisation financière a fait émerger un nouveau risque, le risque systémique, facteur de propagation des crises à l'échelle mondiale, et a fait naître de nouveaux ressorts de crises. A partir des faits stylisés des crises de « nouvelle génération » (crise des Emergents, crise des subprimes, crise des dettes souveraines en zone euro), l'auteur met en évidence la responsabilité des banques et des banques centrales dans la survenance des crises. A l'origine de ces crises, une constante : un excès de crédit permis par une politique accommodante d'une banque centrale ou d'une autre dont le retournement fait éclater une bulle ou une crise de la dette. Les stratégies des banques centrales sont donc au coeur des crises. Et dans cette finance globalisée, les pays émergents sont des cibles récurrentes, victimes à la fois de la politique monétaire des grandes banques centrales (BCE, FED, banque centrale du Japon) et de la globalisation financière qui rend de moins en moins efficaces leurs propres politiques monétaires. En exerçant leur mission de prêteur en dernier ressort pour gérer les crises bancaires ou financières, les grandes banques centrales posent les bases des crises financières suivantes. Et dans cette finance mondialisée, « les crises reviennent toujours ».